Le Grand dirigeant rentre du Sud satisfait d’avoir annoncé que tout va bien et ses détracteurs sont aplatis au sol pour les prochaines élections de 2023. La Banque centrale va débourser encore une fois une somme dont elle n’a pas encore dans sa caisse. Le fonds de 332 millions de dollars du FMI est sujet de discussions. Il n’est pas à la Banque centrale. Et c’est la même histoire, comme le stade de Barea.
En réalité, les tournées régionales du Grand dirigeant sont des journées de propagande pour amadouer la population. Comment voulez-vous qu’elle ne suive pas, alors qu’on leur offre de l’argent et des vivres ? On change le menu quotidien des Mahafaly et Antandroy, on leur donne des aliments bizarres et usinés. On veut changer le Sud ! C’est insensé ! Maintenant à chaque distribution gratuite des dirigeants, la population est toujours là, opposition ou pas, on reçoit et on part. Qui sera là la prochaine fois ? Merci !
Mais la situation actuelle est autre chose. Rien ne va plus au niveau de toutes les institutions et la mauvaise gouvernance, le comportement moral des hauts fonctionnaires et la corruption sans parler de la pauvreté ne sont plus à cacher. Le Grand dirigeant ferme les yeux et demeure bloqué sans réaction. Les actions présidentielles ne profitent qu’aux riches et aux étrangers. Les trafics d’or et de pierres précieuses sont au bleu, et se portent bien. La France est aussi impliquée dans cette pauvreté car le pays va rembourser beaucoup de sous, à moins que tout soit réglé avec les Iles éparses.
Le journalisme à Madagascar bouge en réaction avec la dictature de Madame la ministre de la Communication concernant l’élection de l’OJM. Cela devrait être fait depuis longtemps, à la fin du mandat de Gérard. Mais, heureusement, quelques-uns se sont réveillés à temps pour mettre à temps la cellule de crise. La candidature unique de Monica sera ébranlée. On attend les actions à mener par cette cellule. Nous soutenons la liberté de presse, une presse qui va dans le sens du développement du pays. Sachez qu’il n’y a « point de développement sans liberté de la presse » Windhoek 1992. Nous avons représenté le pays dans ce sens à travers le monde avec toutes les instances professionnelles du journalisme. Soyez dans les règles de l’éthique et de la déontologie Madame la Ministre. C’est un rappel mais pas une leçon. Et libérez avant tout Rolly Mercia si vous pensez que vous êtes un vrai journaliste !
