La situation actuelle est le fruit des élections, en choisissant les mauvaises têtes, des beaux parleurs mais les pires des menteurs, hypocrites de première zone. Mais le mal est fait, le Peuple subit. Les diverses distributions gratuites et les faveurs partagées, un besoin alimentaire urgent, une pauvreté profonde, il faut survivre. Le peu que les électeurs a disparu en ce moment, et ils regrettent. Pourquoi arrivons-nous à une situation de chaos ? « Nous avons mal choisi notre dirigeant » explique les observateurs politiques. Assoiffés par l’argent facile, distribué avant les élections et les diverses corruptions, élire les yeux bandés était la pratique facile.
On regrette maintenant, et on réagit, tardivement bien sûr, car il ne reste plus rien. Madagascar est violé dans tous ses honneurs d’une Nation souveraine, par un roi tyrannique, despote et destructeur. Il a une citoyenneté française, et c’est la perte du patriotisme. « Nous bouffons tout, et adieu veau, vache, cochon ». Les uns se réveillent, mais trop tard, les autres dorment encore. Le Roi en profite de ce manque d’unité et de cohésion, au Parlement et dans les diverses institutions. Le Peuple se lasse et se laisse faire. Les terres disparaissent petit à petit, on vivote, et les cris de détresse disparaissent sans avoir de réponses que des bruits de bottes.
L’enfer ! Madagascar, Terre des ancêtres, est devenu terre de feu, invivable. On ne produit presque rien car le Roi importe tout, PPN et autres. Les côtes appartiennent aux étrangers qui exploitent les richesses naturelles, les terres rares, le projet d’un dirigeant français.
Face à cette décadence, la Culture et la Morale se perdent, on s’entretue, on se met les bâtons dans les roues. Phénomène inouï, qui n’a jamais existé, le Fihavanana n’existe plus. Regrets !
