L’année blanche ne sera pas à craindre que ce soit pour l’enseignement primaire et secondaire ainsi qu’à l’université, a rassuré le président de la République, lors de son intervention télévisée hier dans la soirée. A cet effet, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche qui assure l’intérim du ministère de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle devra se prononcer dans les plus brefs délais sur la tenue des examens officiels et il serait sûr que les dates seront forcément reportés vu le prolongement de l’état d’urgence sanitaire de 15 jours.
Pour le moment, seuls les élèves en classe d’examen viennent en classe pour des cours et révisons en vue de se préparer aux épreuves de CEPE, du BEPC et du baccalauréat. En ce 5ème quinzaine de confinement, les dispositifs de sécurité sanitaire sont visiblement relâchés sur tout le territoire et les manifestations rassemblant plus de 50 personnes sont encore interdits, a bien souligné le chef de l’Etat. Sauf pour les districts de Toamasina I, Toamasina II, Moramanga, Fénérive-Est et pour la région Analamanga où des mesures de barrière sanitaire doivent être respectées.
Pour revenir à l’éducation, il est important de souligner que les élèves et étudiants, qui ne sont pas en classe d’examen, semblent inquiets sur la reprise des activités pédagogiques notamment sur la continuité de l’année scolaire face à la pandémie du Covid-19. Certains établissements scolaires, surtout les privés de la capitale s’organisent en distribuant les cours et exercices à la maison. D’autres commencent à se contenter des programmes réalisés avant le confinement et préparent déjà les examens de passage. Et les élèves seront évalués selon leur niveau de connaissance pour passer en classe supérieure. Pour dire que les parents et élèves ont hâte de savoir la décision du ministère de tutelle face à la déclaration présidentielle.
