Il semblerait que Vazaha va gagner les élections qu’il a voulues. Il va régner dans une dictature atroce dont il a commencé les actions avant les élections. À savoir la nomination de Baomba pour réprimer tout mouvement contestataire et les montages arbitraires et les condamnations. La population va vivre, à partir de demain, les pires moments de son existence, dans la peur et la pauvreté. Hé oui ! On l’a choisi, on l’a voulu. Nous allons subir les conséquences d’un scrutin faussé au départ, et manigancé de partout. Le Peuple a été encore une fois manipulé par une cohorte dont Vazaha tienne le commandement. Nous sommes africains, et ce continent a sa particularité de gouverner dans la pauvreté, où la dictature est pressante. La France y est aussi pour quelque chose, car c’est elle qui place ses pions en Afrique pour mieux exploiter l’économie. Vazaha est de nationalité française, n’oublions pas cela. Le président Macron est satisfait de son choix.
Mais, cette domination n’est pas totalement acquise, car les partis politiques, appuyés par le Collectif des candidats, les notables et toutes les forces vives, les diverses associations et les syndicats s’opposent aux résultats des élections. Vazaha n’est pas éligible et sa candidature est illégale. Le monde entier reconnaît la réalité où Madagascar ne respecte plus les lois démocratiques et la Constitution. C’est une République bananière où la raison du plus fort est toujours la meilleure. Ceux qui appliquent les lois, dont la HCC et autres institutions, sont montrés du doigt. L’argent facile y est pour quelque chose pour les faiseurs de lois. Quelques électeurs fragiles ont été pris également sous le filet. Mais c’est la CENI qui est responsable du chaos. Depuis qu’un haut responsable ait dénoncé l’existence des doublons, le système électoral est complètement déréglé et faussé. On n’y croit plus !
Et voilà ! Le pays est victime des actes honteux dont le monde entier est ébahi. La HCC, bien graissée, annoncera la victoire d’un Vazaha dictateur. Puis, elle partira, pépère, après avoir annoncé « Azo raisina fa tsy mitombina ! » Après moi, le déluge ! Rien ne va plus au pays, et vive le chaos !