Le candidat Tojo Ravalomanana a obtenu le point décisif dans la course à la Mairie de Tana. Il est le seul à voir de visu le canal d’Antsahakely, à Besarety. Cette infrastructure, en très mauvaise état, était la bête noire de tout un bas-quartier. C’est la première fois qu’un candidat s’est penché sérieusement sur ce problème crucial, entraînant des inondations même dans les maisons.
Si les Centres fiscaux ramassent les impôts sur les bâtiments, les mairies n’auraient plus de sous pour développer leurs localités. C’est pour dire que la décentralisation n’a jamais existé, et elle est devenue un vocable de rêve pour les maires. Comment vont fonctionner les mairies ? De la subvention de 150 millions pour le Fonds de développement local. C’est rien.
Cette période pré-électorale révèle les vrais profils des candidats aux municipales. Peu sont intelligents, et démontrent qu’ils ont la volonté de changer la face de leurs communes. Mais la plupart sont bêtes et ne contrôlent pas leurs propos envers leurs adversaires. On attaque de diffamations, on lance des grossièretés et on rentre même dans la vie privée des candidats…
Le problème politique à Madagascar est l’absence d’une vraie opposition. Les partis ne sont jamais unis dans le concret mais dans les paroles. Ils se lancent des piques dans le dos. C’est un constat depuis les présidentielles de 2023, avec le Collectif des candidats…
C’est la population qui est punie quand la mauvaise gouvernance est nulle. La réplique du FMI sur le refus des 103 millions de dollars tombe sur la tête des citoyens, concernant la vérité des prix sur les carburants…
FB est devenu un des réseaux sociaux célèbres pour montrer la vie des gens. On y voit tout, même l’élu du Peuple, citoyen français. À Toamasina, il était en vadrouille avec son 4X4 et ses copains. De la rigolade et de la joie ! Il n’y a pas de mal à cela, mais c’était quand même ahurissant…
L’élu du Peuple, citoyen français dupe le Peuple par des réalisations qui n’ont rien à voir avec le développement social. Les problèmes cruciaux du moment ne sont pas défaits et il fait croire au monde qu’il est au travail avec foi. En tout cas, ce n’est pas ce qu’il fait qui va changer les maux du pays. C’est une pure et simple diversion à caractère propagandiste, comme d’habitude.
La population attend des innovations sur le bien-être pour le moment. Les parcs d’attraction ou une autoroute n’intéressent que les riches et ne solutionnent pas les problèmes actuels. C’est de la pure propagande ou une forme de diversion de la part de l’élu du Peuple, citoyen français, qui n’arrive plus à dominer les difficultés de la Jirama. Pour se montrer utile, on crée des activités futiles et inutiles.
Les cris de détresse tonnent de partout, sans répit et avec tristesse. La situation qui prévaut dépasse l’humain, entraînant des actes inhabituels et inimaginables pour survivre. Des morts et des suicides sont enregistrés pour ceux qui n’arrivent plus à résister l’insupportable. C’est vrai et c’est réel. Les Malgaches n’ont jamais vécu une vie pareille où tout est difficulté, même durant l’époque coloniale.
« Comment se fait-il qu’en novembre, la pluie tarde à venir alors que nous devons repiquer le riz ? » Cette question émanent d’un paysan du Vakinankaratra m’a bloqué l’esprit. Il y a plusieurs points à débattre sur l’importance du riz, la cause du retard de la pluie et du repiquage, et le manque d’information sur le changement climatique…