Il n’y aura que du Karaté durant les prochains JIOI qui se dérouleraient à Madagascar. Douze disciplines sportives ont été rayées de la liste des Jeux. On comprend tout de suite la situation financière qui frappe le pays hôte. Les délégations étrangères vont réduire leurs nombres et pour un court séjour. À première vue, le Karaté et le Judo seraient au programme car ce sont les disciplines favorites du Grand dirigeant et de Siteny. Ils vont se régaler, car ce sont des combattants sans peur et sans reproche. Le Grand dirigeant serait présent au Karaté pour regarder nos adversaires et vont les faire pisser. Les médailles d’or seront assurées. D’ailleurs, le Grand Mâitre René est sur place pour rehausser le niveau de cette discipline, avec une grande tenue sportive d’ici peu, honorée par le Grand dirigeant. Siteny, député, Président du COM, candidat aux présidentielles est un grand judoka. L’or serait également du côté malgache. Mais, cette fois, il n’y aurait pas de trafic.
Pour cette édition des JIOI, il n’y aura pas de villages des Jeux. Ca ferait marcher les affaires des grands hôtels de Madagascar. En réalité, nous n’avons jamais prévu tenir ces JIOI à Madagascar, mais on force à le faire. Nos athlètes seront déçus, certes, mais c’est la mauvaise gouvernance qui a tout charbouillé le système du temps de l’ancien ministre Toto. On va tenir les JIOI mais à la hâte, sans sous avec la pauvreté. Qu’en est –il de la préparation de nos athlètes ? Les fédérations vont baver, car elles aussi, souffrent du manque de sous. Donc, les résultats ne seraient pas satisfaisants. Les Jeux internationaux se préparent, en principe, dans de grands sites sportifs européens. Madagascar serait donc à la traîne, comme d’habitude.
Dans quelques mois, JIOI, GENIE, TEN et Elections vont se mélanger. Politique et Sport ne s’entendent pas. Le dernier est populaire, où les jeunes sont concernés. La politique ? Une doctrine spéciale à Madagascar, dont on compte plus de 150 partis pratiquants mais qui n’ont donné aucun résultat positif pour le pays. La pauvreté règne, les dettes s’accumulent et la corruption tient le première place au podium.
