Jamais une vie politique saine et correcte se déroule à Madagascar. Tout est toujours des problèmes et des complexités avec les divergences d’idées et surtout l’égoïsme de ceux qui pensent loin dans l’avenir du pays. Pour une place de maire de la capitale, c’est tout un cinéma, comme si c’est un siège qui mènerait vraiment vers le développement. Non ! Ce n’est qu’une mairie qui s’occupe de l’amélioration de la vie des gens de la capitale, dont le statut est spécial, dépendant surtout des dirigeants, dont l’élu du Peuple, citoyen français, qui décident de la pluie et du beau temps d’Antananarivo.
Les candidatures, très complexes, ont vu l’élimination d’un opposant comme Marc Ravalomanana qui n’a pas pu fournir un dossier 211 bis concernant les impôts 2024. Il est fort l’élu du Peuple, citoyen français pour avoir pu empêcher son adversaire, dont il a brûlé et détruit les unités agro-industrielles en 2009. Ce Vazaha au faux papier ne veut plus que l’industriel malagasy revienne pour relever notre économie locale. On se contente des produits arabes et chinois. Marc Ravalomanana a pu placer la candidature de son fils Tojo pour l’honneur de sa famille. Si ce dernier serait élu, presque toute la clique est passé à la Mairie de Tana, le père, la mère, le fils, et le faux « gendre »… Suivez mon regard…
Mais pour empêcher tout cela, l’élu du Peuple, citoyen français et son riche acolyte possèdent un pion imprenable à l’image de Gasikara. Le premier à annoncer sa candidature. Journaliste, député, puis candidat à la mairie de Tana. Peut-être le prochain président de la République, qui sait ? Il n’a jamais mis les pieds dans les canaux d’évacuation d’Antsahakely et d’Andravoahangy, mais il est prétentieux, car il a les gros moyens. Ses adversaires sont à ses pieds financièrement parlant, Crésus veille sur lui. Une autre candidate, actuelle PDS est aussi du côté du pouvoir. Mais… c’est un autre film d’aventure et de braderie.
Tenez, le Collectif réapparaît avec un candidat potentiel, un bon outsider. Il était déjà présidentiable avec le C10, mais maté par l’élu du Peuple, citoyen français. Puis, Monja Roindefo surgit de son Sud natal pour une présence. On connaît les résultats. En tout, des candidats arrivent à la sauvette comme Dadafara. Mais, tout cela ne fait que diviser et répartir les voix à l’avantage des favoris. On verra la suite.