Bordel !

Le bordel va régner sur le secteur vanille avec cette libéralisation désordonnée. La décision prise par le Grand dirigeant fut une fête populaire à l’image d’une propagande politique. Une libéralisation ne se fait pas durant quelques heures de liesse et requiert des réflexions profondes sur table avec tous les opérateurs concernés allant des producteurs jusqu’aux acheteurs et même, les utilisateurs du produit. C’est une richesse dont Madagascar a eu le privilège d’être le premier producteur. À qui va profiter cette libéralisation ? Suivez mon regard…

En tout cas, la seule solution est la mise en place des coopératives, dont nous avons déjà parlé longuement dans nos précédents éditos, l’importance pour les paysans producteurs. C’est un système où toutes formes d’exploitation sont bannies. Avec cette libéralisation annoncée par le Grand dirigeant, le monde paysan va dégringoler vers le bordel total avec des crimes, des vols et tous les maux y afférents. Ce sera comme l’or, avec des trafics illicites, en particulier les devises. Ne rêvez pas de ces déclarations populaires, c’est de la propagande.

Sur un tout autre point, on se demande à quoi riment ce Bajaj et les arrestations ? Est-ce pour attiser la haine ou pour renforcer la dictature « orange » ? Ce geste est mal vu, quoi qu’il en soit. Tout compte fait, le Grand dirigeant est au four et au moulin. Le ministre concerné n’était pas présent à Sambava ce jour de la déclaration de la libéralisation. Il y a anguille sous roche. Cette prise de décision unilatérale démontre que le Grand dirigeant gouverne seul. Pourquoi il ne s’occupe pas de la CENI ou de la HCC au lieu de s’immiscer dans d’autres sujets « délicats » ? La réponse est simple car son « compère » est dans le coup. Ce sera ce dernier qui va diriger la libéralisation pour accaparer les devises, s’enrichir et décamper après. Matière à réflexion…

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